《On ne peut pas rester dans un camp militaire ou dans une brigade de gendarmerie bien barricadé de nos jours et espérer combattre le terr*orisme. Il faut utiliser les mêmes méthodes que les terroristes c.a.d les attaq*uer en allant a l’offensive. Il ne comprend pas d’ailleurs comment une centaine d’individus puisse mettre en déroute des ar*mées constituées de milliers et de milliers de militaires qui sont du reste bien formés.
La vérité est que sur le terrain, au nord comme au sahel, nos FDS dans les positions avancées semble manquer du minimum en terme de matériel adéquat et surtout d’officiers supérieurs pour planifier, réadapter, coordonner et exécuter les opérations de sécurisation du territoire et des populations. Conséquence, les éléments se retrouvent dans des situations où leur mission se résume a veiller à la protection de leurs propre vie et des limites du camp qui les abritent dans l’attente de l’expiration du temps prévu pour la mission afin de retrouver la sécurité dans les camps barricadés en ville où est assise la haute hiérarchie. Ne dit-on pas souvent qu’on ne réinvente pas la roue? Beaucoup de pays ont déjà expérimenté la lutte antiter*roriste et nous pouvons y tirer de « bonnes pratiques » et éviter certaines erreurs comme le recrutement que le BF envisage. Les milices d’autodéfense au Mali furent un échec et on tire à boulet rouge chaque jour que Dieu fait, sur les KOGLWEOGO au Burkina Faso. Par contre, il a suffit que le Mali envoie sur le terrain des avions de gue*rre et les officiers supérieurs et le résultat est évident, avec des revers jamais égalés dans le camp ter*roriste.
Au Burkina Faso, disons le tout net, nous sommes en gue*rre. Ceux qui ont fait les écoles de guerre, ce sont nos colonels, colonels-majors et nos généraux. Il y a un temps pour toute chose et c’est le temps pour eux d’agir ou à jamais . S’ils vont sur le terrain, ils exigeront de l’État les moyens nécessaires pour la mission. Autrement, nos hommes de rangs dans les postes avancés sont envoyé au sui*cide et non à une défense du territoire et encore moins des populations. On ne fait pas une école de guerre juste pour avoir un diplôme pour enrichir un curriculum vitæ ou embellir un salon. De même, on ne se forme pas pendant 4 ans comme chirurgien ou gynécologue pour aller dormir à la maison la nuit auprès de son épouse et laisser les attachés de santé en chirurgie ou en soins obstétricaux ou encore les étudiants en spécialisation s’occuper des interventions chirurgicales lors des gardes. Arrêtons avec les paradoxes et les solutions conjoncturelles car il y a eu trop de sang versé. Que chacun fasse le travail pour lequel il a été formé et pour lequel il est payé. Quand on profite des honneurs et des avantages du faite de sont grade élevé, on doit aussi être prêt au sacrifice le moment venu. Il n’existe pas de Burkinabè destinés au sacrifice et d’autres aux honneurs. C’est le même san*g qui circulent dans les veines du paysan, du travailleur moyen et des cadres supérieurs, qu’ils soient de l’armée ou de l’administration publique. Actuellement certaines structures de soins manquent d’ambulance pour l’évacuation des malades. D’autres reconvertissent des véhicules de supervision (4×4 pick up) pour les évacuations. Pendant ce temps, les partis politiques dotent leurs militants de véhicules pour des activités de campagne électorale. Pour revenir a l’armée, soyons conséquent car au plan social, l’enfant de l’officier supérieur est enfant au même titre que l’enfant du caporal-chef. Ils doivent donc avoir le même risque d’être orphelins si cela doit arriver.
Le Burkina Faso est malade et le remède pour sa guérison est la VÉRITÉ. Elle rougira certes des yeux, mais il le faut si nous voulons avancer. En tout cas j’attends ma lettre d’explication!》
Serges Daniel
Une très bonne organisation de défense des droits humains. Puisse Dieu gratifier votre action au profit de la veuve et…